Généalogie et Histoire en Pays Dolois  

La commune de Sains (35)

 

 

 

 

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Faits divers

1491

La Tremoille à la tête de l'armée française soumet la Bretagne. cependant dans le peuple et la bourgeoisie, le sentiment national était très surexcité contre les français et surtout contre les bretons qui combattaient avec eux. Il n'était pas rare de voir des paysans courir sus aux soldats.

Un jour, un laboureur de la paroisse de Sains rencontrant un page de la compagnie française de Saint-Pierre qui allait a la maraude l'arrêta par ces mots : "Entre vous, messieurs les pages, vous ne faites pas bien ; il ne demeure blez ni autres vivres en ce pauvre pays de Bretaigne, et ne ni vous ni vos maistres n'en paiez rien : le peuple ne le peut plus porter ! " Le page "jurant par les vertuz Dieu qu'il en aurait en despit de tous les vilains bretons", une lutte s'engagea et le page fut égorgé par les paysans.

Arch. nat. trésor des chartes. JJ. 222, n° VII XIII, f° 65 V°, août 1491. Histoire de Bretagne, T IV, p. 577 - La Borderie - Pocquet.

Chapelles.

La chapelle de Sèvedavid tombait en ruines en 1701 et le chapelain en faisait le service à l'église paroissiale. Celle de Langevinière fut construite par Me Gabriel Hue, seigneur de Montaigu et de Langevinière et bénie le 15 avril 1721 par Jean Legendre, recteur de Saints ; plusieurs mariages y furent célébrés.

Église

Le grand autel de cette église que messire Jean Reguillet recteur de cette paroisse avait fait faire en 1710 à été peint et doré cette année 1753. Le dit Jean Reguillet avait aussi fait faire les deux petits autels en même temps et les deux statues de saint Jean Baptiste et saint Mathurin.

Laurent Brulay, recteur (1)

Enfeu.

Les seigneurs de Langevinière, prééminenciers dans l'église, y possédaient un enfeu, sur la pierre tombale étaient les armes des premiers seigneurs de Langevinière : d'azur à trois mains dex... d'argent .

Charbonnier

Gilles Coclin de la paroisse de Bazouges diocèse de Rennes, charbonnier de sa vacation âgé d’environ soixante-dix ans, trouvé mort et transi de froid près d’un fourneau à charbon à la Touche Vaillant en cette paroisse la nuit du vingt et un au vingt-deux janvier mil sept cent vingt-quatre à été inhumé le vingt-deux à la nuit fermante dans le cimetière en présence de Joseph Vigour, Jean Juhel, Patrice Filleul, et plusieurs autres qui ne signent.

Signé : Caperan curé.

 

En 1744, on signale la présence d’un charbonnier dans le bois de l’Angevinière.

Épidémie

En novembre 1741, épidémie de mortalité de jeunes enfants.

Naissance extraordinaire

Gilles Marbou né dans le légitime mariage de Julien Marbou et de Marie Durand de ce bourg, le 1° mars 1746 a été baptisé le dit jour dans cette église par le prêtre soussigné, a eu pour parrain et marraine Gabriel Durand et Gilette Chambron qui déclarent ne savoir signer.

J. Aucher prêtre.

 

Et la dite Marie Durand a ensuite accouché d’un petit enfant d’un demi-pied de long, formé mais sans vie, qui ne paraissait pas avoir plus de trois mois, qui a été enterré dans ce cimetière le même jour 1er mars.

ad perpetuam .... memoriam

J. Aucher, prêtre.

Année difficile

Cette année 1768 est remarquable l’hyver qui avait commencé le quinze décembre a continué jusqu’au d’avril et a été très glacial et sec, la poussière était dans les chemins comme dans l’été, et la plupart des sources d’eau taries, la plupart des froments et avoines, et tous les jardinages ont péri. Depuis le mois de May jusqu’à moitié de décembre il y eu des pluies presque continuelles, des orages et inondations qui ont couvert les marais et tous les lieux bas et ont pourri les foins. La récolte des bleds a été assez difficile et il en a germé beaucoup. Les bleds noirs n’ont point été endommagés étant assez abondants. Le boisseau de froment a valu entre neuf et dix livres, les bestiaux très chers et les fourrages surtout. On n’a pu commencer les terres que la fin de décembre. Les terres basses sont restées en décembre il est tombé des globes de feu en plusieurs lieux. Depuis un siècle on n’avait vu une année semblable.

J. Leban, recteur (2).

Terres.

Langevinière, qui appartint successivement aux familles de Langevinière de Texue, du Breil, d'Alibert, Hue de Montaigu, et de La Landelle ; Sèvedavid ; Marière ; La Villas.

En 1683 il est fait mention de Madame d'Alibert, de Langevinière, maison de la religion prétendue réformée. C'était Marguerite Gouyon, fille de Jacques, seigneur de Marcé et d'Elisabeth du Matz, mariée au temple de Cleusné (Rennes) le 31 janvier 1655 à Gabriel d'Alibert, seigneur de Langevinière, des Pas (3).
 

 

1 Laurent Brullay prêtre d’ Avranches, précédemment recteur de la Baussaine, pourvu le 7 juillet 1741, prit possession le lendemain ; Décédé âgé de 67 ans le 12 juin 1764 et inhumé le 14 dans le chœur de l’église.

2 Jean Leban, natif de Roz sur Couesnon, directeur des Bénédictines de Dol, pourvu le 19 juin 1764, prit possession le 2 juillet, il devint en 1769 recteur de La Fontenelle.

3 - Il vendit l'Angevinière dont il portait le titre à Gabriel Hue De Montaigu.

 

D'après les anciens registres paroissiaux de Bretagne par l'abbé Paul Paris-Jallobert et divers.

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mise à jour 16/07/2006